Un des premiers films d’animation (ils disent “anime”) des studios Ghibli, Totoro est devenu immédiatement leur mascotte et reste le film que je passe le plus à mes enfants.
D’un réalisme très documenté, quelque peu nostalgique, il nous transporte dans un quotidien japonais sans doute malheureusement révolu. Faune et flore y tiennent le rôle principal. Quand je pense à Totoro, je vois le bleu du ciel et ses nuages blancs et l’herbe bien verte garnie de petites fleurs, comme dans les dessins des enfants heureux. On vit avec les personnages des parenthèses ludiques, des récréations dans l’univers de Totoro, gentil géant d’une mythologie étrangère, le “voisin” et ses amis du monde invisible.
Un film avec des toutes petites peurs que l’on surmonte bien vite en rigolant, parce qu’on y trouve aucun méchant, mais quelques accidents ou frayeurs nées de ce trop d’imagination qu’on a tous parfois. Sobre partage de tranches de vie de cette petite famille, curieuse de tout, vivante. On entre, on y croit, on sourit et on sort par la petite porte, c’est ça que je trouve le plus original.
L’innocence de la vie à la campagne (ambiance que l’on retrouve dans les “Gosses de tokyo” ou les films de Jacques Tati, d’Yves Robert ou d’autres amoureux de la nature et de l’enfance). Et de belles musiques aussi. Dur de trouver les mots. Sensible? Minimaliste… Bref c’est l’incontournable Totoro, je ne pouvais pas ne pas en parler ici.
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