ontinuons dans mes grandes influences: Monsieur Akosh Szelevenyi en bon hongrois, fait une musique qui ne ressemble qu’à elle seule. Jazz-cri engagé, transe revendicative, free ravageur et berceuse de l’est. Vielle à roue, sanza, violon, percussions raffinées. Ce saxophoniste-compositeur ne se refuse aucune rencontre, très présent dans les arts vivants (rue/danse), en live. Notamment auprès de Mathurin Bolze (les grands esprits se rencontrent). Que dire sinon: waou!
Celui-ci en a particulièrement à déballer, il se pose et impose: il est impossible de rester indifférent. Un univers entre rock, free et musiques tsiganes de spectacles. Il a arrangé pas mal de Noir Désir quand il jouait avec eux (le fameux “des visages, des figures” surtout, même si beaucoup préfère tostaki) le Akosh S Unit faisait aussi office de première partie à Noir Dez en tournée. Moi je l’ai découvert dans les spectacles et aussi gratos dans un bar rennais faisant la promo de ses deux premiers volets “imafa” et “oméko” qu’on a écouté ensuite chez moi des heures durant la nuit-même du concert en en parlant autour d’un thé blanc avec mon ami Vincent Raude et son cousin (Vincent qui m’a également fait découvrir Marc Ducret et Tim Berne: rien que ça!)): Imafa c’est ça: écoutez “So”, celui qui fait le tour du potentiel d’Akosh:
Bref: gros coup de cœur il y a 10 ans déjà. Je suit de près ses créations, des collaborations pas toujours heureuses mais une musique toujours aussi forte en émotions.
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