à où le sable tombe étouffant les paroles,
où le tonnerre gronde mais le ciel ne s’affole,
il dort.
Allongé tout entier, quand la lumière éclate,
la laissant caresser tendrement sa peau mate
il dort.
Un insecte se pose aux commissures des lèvres
immobile, comme la rose des vents, il ne l’enlève,
il dort.
Des étoiles accrochées près du cœur, il sourit
comm un enfant blessé rêvant à sa patrie,
il dort.
Si loin de sa maison le jeune soldat gisant
n’avait pas de raison de faire couler le sang,
mais il coule… il coule… de son flanc!
© paroles et musique – Weber – 2002 (guerres américaines)
l’occasion d’emprunter la poésie de Rimbaud
Laisser un commentaire