J’ai, avec ma fille, l’occasion de revoir avec plaisir les classiques Disney. Comme je l’ai déjà remarqué, ils n’ont pas pris une ride. Je les trouve même mieux que dans mon souvenir. Adulte, j’y découvre plein de subtilités, le graphisme y est impressionnant: rien que ce générique me laisse sans voix. Chomet comme je l’ai dit me fait vraiment penser à ces chefs-d’œuvre. Mon père m’a filé un vieux livre qu’il a retrouvé sur les studios Disney: “L’art du dessin-animé les studios Disney” chez Hachette par Bob Thomas: passionnant! On y voit les séances publiques qu’ils ont inventées dites A.R.I. (audience research institute), utilisées pour les séries aujourd’hui, les spectateurs remplissent des formulaires et cela permet de rectifier le tir pendant la création du film et d’en tirer le meilleur parti. L’enregistrement de tout: musique, voix, bruitages, parfois dans le même studio! Tchaïkovski, Pat O’Malley, Louis Prima, les décors, les animations… Du grand art! A voir et à revoir, car, comme Totoro pour les studios Ghibli, les premiers films étaient pensés dans le moindre détail avec une précision graphique qu’on n’atteint presque jamais aujourd’hui. Cela coûte trop cher. Le livre évoque le pouvoir de “l’animation limitée” qui consiste à n’animer que les membres qui doivent bouger et les bouches quand elles parlent pour résumer. Ce qui était très utilisé dans la pub à moindre coût. Ce qui peut être très efficace dans certains cas quand on l’utilise à bon escient. Mais c’est aussi le choix de la plupart des dessins-animés d’aujourd’hui, où le mot limité prend alors tout son sens. A bons entendeurs!
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