hotographies non exhaustives mais en grande qualité (pour vous permettre de regarder de près) de mon matériel d'”illustration visuelle” pour ceux que ça intéresserait. Avant toute chose, je donne ici les détails de ce que j’utilise aujourd’hui, dans le luxe et le confort de chez moi, après des années, mes simples préférences, quelques marques avec lesquelles je travaille “mieux”, mais l’important est toujours le résultat, même avec un crayon à bille sur une feuille de journal, peindre avec du sopalin ou les doigts!
Photo 1
–Table à dessin (planches de bois) sur laquelle je tend mon papier (dos humide, avec un rouleau de craft/colle de poisson à l’aide d’une éponge humide)
–Papiers Canson illustration, canson crob’art ou Sketches XL A3, sinon du 300g plutôt lavis technique ou aquarelle grain fin (arches…). Carnets divers et variés. Toiles de lin, je préfère les formats 1m/80cm mais quelques formats plus petits, quelques plus grands.
–Crayons-aquarelle pour retouches sur la peinture (détails, ombrages, etc.): s’utilisent comme de simples crayons de couleur mais se fondent d’un coup de pinceau dans les couches inférieures
Karat ou Art grip…
-Savon de Marseille pour le Drawing-gum, y passer le pinceau avant utilisation (ou de peintures corrosives), ou juste les nettoyer après, et les mains.
–Lumières: les plus blanches et naturelles possibles, même si on prend vite l’habitude des lumières artificielles de la nuit. Je travaille en ce moment dans a cuisine (évier), fenêtre à ma gauche (droitier). Astuce: ma lampe est aussi une loupe (pratique pour les diapos!).
-Je garde les vieux blocs de polystyrène d’emballages pour récipients ou encore tampons encreurs (graver le motif dessous, encrer et presser).
–Palettes: assiettes creuses, palette de ma boîte à aquarelle, assiettes en carton jetables selon… Je n’ai pas essayé la méthode tuperwaere avec sopalin mouillé et papier sulfurisé pour conserver la peinture, mais je dose bien mes quantités selon mes besoins.
–Encres pour aérographe aerocolor Schmincke: chères, mais excellentes, très actives et couvrantes à diluer, à mélanger avec gouache ou acrylique blanche… J’aime surtout leur ancienne couleur chair, malheureusement, comme mon papier, on n’en trouve pas, la nouvelle est moins bonne, mais fait l’affaire. Y a aussi les bleus, turquoises, gris, jaune, brun, rouges et ocres…
-Encre de Chine Winsor & Newton (je suis nul au bâton d’encre de chine) et plumes à dessin, je me suis offert de nouvelles plumes Brause plus souples et adaptées, confortables que mes anciennes sergent major basiques. Je préfère la plume au rotring ou autres staedler, plus vivante et tout aussi fine, moins régulière, trait moins froid mécanique.
-Laque à cheveux de super marché, il y a aussi la simple colle à papier peint pour fixer, conserver et “vernir” les œuvres.
-J’ai aussi “hérité” du fabuleux taille crayon professionnel de mes parents ex-architectes qui m’est précieux et indispensable.
-On y voit enfin mes tubes de peintures acrylique liquitex (chers), et autres tout venant (gerstaecker, raphael, ou même pots castorama) selon. Gouache blanche et noire linel aussi.
–Pot à pinceaux: je n’en ai que très peu comparé à Vincent ou James Gurney, mais c’est assez varié: Mes préférés: un pinceau de poche Rembrandt N°4 en martre, un ancien stylo-pinceau Japan Pentel GFKP avec cartouches d’encre rebricolé en pinceau à poils synthétiques très stables, tous les deux sont multi-usages! Je me suis racheté un Pentel neuf pour les noirs (avec cartouches), j’aime vraiment beaucoup sa souplesse et sa finesse.
Brosses à dent (éclaboussures et frottages), pinceaux “japonais” JAX (20, 2, 0), brosses plates, éventail et pointe ronde raphaël sépia (0 à 20 – 2, 4 et 8 de préférence), vieilles brosses kevrin raphaël, je garde les pebeo ou tri-star de base pour le drawing-gum, castorama pour les grands formats
–Pot à stylos: Artpen Rotring à calligraphie, Faber Castell Pitt B et M
Blancos: uni paint marker, signo uniball (seul blanc très fin sur le marché, découvert par hasard il y a des années, j’ai rigolé quand j’ai vu que Vincent Dutrait en vantait aussi les mérites, mais je me suis aperçu qu’il n’y en avait pas d’autre bizarrement: un marché à prendre!) et blanco tippex de base avec pinceau .
dorés: sakura calligrapher
Markers: Tria Extra Black-T et Reynolds Permanent Marker
boîte japonaise de voyage (l’essentiel tient dedans, je suis esthète, j’assume):
Cutter et “scalpel” à maquette très utiles, ciseaux à papier, couteaux et spatules à peinture, coton tiges, sopalin, cure-dents, brosse métallique, douche, outillages divers à modelage par exemple…
Crayons gris: staedler triple slim 2B de préférence ou plus gras, différents portes-mines staedler pour: mines bleues 0,9mm, et autres tailles de 0,2, 0,5 et 0,7mm – crayon noir “Negro hardtmuth austria”. série de Pitt Pastel Noirs et Blancs Faber Castell, mines de plomb… Blanc très important White soft Pitt.
Photo 5:
l’essentiel (il manque mon principal et fétiche pinceau de poche et d’autres trucs cités plus haut)
Gommes: mars staedler et autres gommes fines-plates et à tailler
Aquarelle: rembrandt ou winsor et newton – j’ai chargé ma petite boite de 12 avec 20 blocs (pratique pour voyager), je vous ai transcrit ma palette sur un papier. l’important: gris de prusse pour les ombres, les nuances de vert et d’orangers, les bleus pour les ciels, l’ocre pour la peau et autres… Je mélange aussi avec du blanc (gouache ou acrylique) pour rendre l’aquarelle couvrante (ou plutôt faire de la mise en couleur façon “illustration” et non “aquarelle”).
Mon Mac à l’écran bien calibré, les logiciels d’image, l’appareil photo, la camera, l’imprimante et le scanner sont aussi des outils primordiaux parmi d’autres encore comme la
Table lumineuse: un spot sous une vitre de protection UV d’écran d’ordi ou une vitre ensoleillée car je ne m’en suis pas encore bricolé une de façon définitive. Enfin, internet, et les bibliothèques (même celles des amis).
Donc voilà: un vrai ‘f§bk̺†ßÌÏfiß’: ceci dit il faut acheter uniquement ce dont on a besoin, les envies créent le besoin, le manque de moyens est aussi très stimulant, souvent plus.
Les différences avec Vincent Dutrait sur la méthode de travail d’une peinture sur papier sont:
-Imprimer ou encrer un crayonné avant la mise en couleur: je crayonne et met en couleur sur le même support et encre les contours à la fin ou joue avec des crayons de bois noir et bleus pour les cernes…
-le gesso brun en sous-couche: je n’ai pas essayé les sous-couches encore moins en brun.
-La couleur: j’aime mélanger les techniques: l’aquarelle ou des encres à de la gouache ou de l’acrylique blanche, de l’acrylique “classique”, de l’aquarelle (pour les transparences), et revenir à la fin avec les crayons aquarelle et le signo blanc. Mais l’approche est la même.
Ceci dit, je ne me remet que seulement depuis récemment à l’illustration classique, après avoir arrêté la BD en 2001. Je suis surtout embauché comme “graphiste”: scans de gribouillages sur papiers brouillons, scans de matières, photographies, peintures et jeux ensuite pendant des heures sous photoshop pour arriver à mes fins. Ce qui est tout aussi passionnant qu’un tableau ou qu’une illustration traditionnelle et qui s’en rapporche vraiment dans mon cas… Mais ça c’est à vous d’en juger. Ceci dit, je travaille sur des projets d’illustration traditionnelle et de BD dont je vous ferai part très bientôt.
Avant tout, il faut savoir ce qu’on veut faire avant de commencer quoi que ce soit. Avoir l’image en tête, une idée et se donner les moyens. (se documenter aussi, essayer, etc.)
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