Woodstock est un festival de musiques qui a réuni des groupes devenus mythiques jouant devant un demi million de personnes en 1969 – du jamais vu avant. Eux-mêmes ne s’attendaient pas à cela. Mais c’était un mouvement hippie, “peace and love” (symbole repris ces jours-ci pour Paris), celui inventé dans les années soixante contre le nucléaire, pour la paix et l’amour et contre la guerre, toutes les guerres, mais surtout celle que menaient alors les États-Unis au Vietnam. A l’époque aussi les boat-peoples qui fuyaient la guerre ont beaucoup fait parler d’eux, on pleurait les soldats qui partaient trop jeunes, bref, la guerre n’a jamais été une bonne chose. Mais comme il y a toujours une guerre quelque part, des morts, de gens qui doivent fuir, se battre, nous on pense à eux et la musique exprime bien cela: la compassion.
Deux extraits sortent du lot pour moi, incontournables, même s’il y a eu de nombreux “tubes” à Woodstock et que le festival a perduré depuis:
1. Jimmy Hendrix, dieu de la guitare qui savait innover avec rien, il avait la musique dans le sang et a su résumer l’actualité avec son hymne national américain sur fond de mitraillettes et de bombes:
2. Joe Cocker avec sa version de la chanson des Beatles “with a little help from my friends” brandie tel un message d’espoir et de solidarité, un cri du cœur au sens propre:
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